Monsieur le Président,

Madame la Haute-Commissaire, Mesdames et Messieurs les membres de l’équipe d’experts internationaux,

Le Royaume des Pays-Bas remercie la Haute-Commissaire pour sa mise à jour orale et s’aligne sur la déclaration de l’Union européenne.

S’ils reconnaissent les efforts déployés au cours de l’année écoulée par la République démocratique du Congo en vue d’accroître la stabilité et la sécurité, les Pays-Bas sont préoccupés par la détérioration de la sécurité et de la situation des droits de l’homme dans l’est du pays. Il faut mettre fin à l’insécurité chronique et généralisée, ainsi qu’aux actes de violence à caractère ethnique récemment commis contre des camps de personnes déplacées internes (PDI). Nous appelons les autorités de la RDC à prendre leurs responsabilités concernant la sécurité des groupes vulnérables, tels que les PDI.

La recrudescence des agressions et des menaces contre les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme depuis le début de l’état de siège est une autre source d’inquiétude. Les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont le théâtre d’arrestations arbitraires et la liberté d’expression est encore plus restreinte sous le régime militaire. Nous exhortons le gouvernement à assurer la protection des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire, y compris en Ituri et au Nord-Kivu.

Monsieur le Président,

Malgré l’état de siège, le nombre d’abus et de violations des droits de l’homme augmente dans l’est de la RDC. Selon la Haute-Commissaire, quelles sont les options envisageables pour renverser cette tendance ?

Merci de votre attention.